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Attention : arnaque ! Entre une progression balourde et un riff bruyant de guitare électrique saturée, Murphy glisse un morceau lent pour voix soliste et/ou chœur pour faire croire au geste opératique ou au requiem bouleversant. La ficelle, grossière, est surtout un authentique cache-misère de la médiocrité crasse de cette composition.
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Bates avait bien bossé sur les deux premiers. Avec Murphy, que j’apprécie pourtant, on perd en cohérence musicale, narrative et émotionnelle. Le ton rock-électro plus bruyant se mêle à un arsenal orchestral gras, et peine à imposer une thématique maigre. À part le beau Mo Ergaste Forn, je suis déçu.
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Murphy n’est pas un compositeur dont le travail m’attire particulièrement. Ici, c’est même indigne d’une telle franchise. Et pourtant, j’ai plutôt bien apprécié ce score, qui ne paye vraiment pas de mine. Les chants/chœurs donnent une certaine âme à l’ensemble, tout en contrebalançant les morceaux plus furibards et explosifs. J’ai donc étrangement aimé.
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Par bonheur, Murphy convainc sur les scènes élégiaques, dont les émouvants Mo Ergaste Forn et Dido’s Lament – merci pour ça. Pour le reste, malgré des brillances liées à l’Orgascope (la musique d’ascenseur !), il déroule un papier-peint pro prêt à coller sur tous supports qui n’accroche plus guère un fois décollé de son mur visuel.
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Le travail générique de Bates n’était pas déshonorant sur les deux premiers épisodes (bah oui, les films Marvel ont perdu l’ambition d’être autre chose que des séries TV sur grand écran avec du pognon). Ce qui retient surtout l’attention ici c’est ce Lamento, forcément tire-larmes, qui « fonctionne » bien dans cette putasserie bien faite.
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John Murphy remplace Tyler Bates et retrouve les Gardiens après le sympathique épisode de Noël. Au fur et à mesure de l’écoute, la musique se fait de plus en plus puissante et tragique. L’émotion est vraiment présente. Peut être un poil trop long, mais certains thèmes sont magnifiques. Et l’album de chansons est lui aussi très important.
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