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Travail sonore pour électronique, percussions, cordes très métalliques et ce sempiternel violoncelle dépressif qu’on nous impose désormais à toutes les sauces, la meilleure idée tenant dans une sonorité de sirène suggérant la présence hors cadre de pompiers. L’approche, très tendance, n’exprime que très peu de choses et n’invite donc à rien.
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Pas d’une écoute facile, les cordes et l’électronique ont la part belle. Jeu sur les timbres (beaucoup d’effets avec les cordes), les textures (rappelant parfois des sons de sirènes au loin), tempo de type pulsations, nappes saturées… C’est à la fois aride et recherché. Pas à mettre entre toutes les oreilles.
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Pour sa seconde collaboration avec le réalisateur Quentin Reynaud, la compositrice et ingénieur du son propose un score tout en tension. Et que cela ! Si ça sert évidemment le film, l’auditeur, lui, en reste comme deux ronds de flan. A un moment, je me suis dit : «Enfin, ça devient intéressant !» Fausse alerte, c’était juste la sonnerie de mon téléphone.
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De beaux passages aux cordes frottées (logique pour une violoniste attisant les flammes) en plages électro utilitaires comme mille autres, j’ai peiné à entendre la compositrice. Son site nous dit qu’elle « travaille à la croisée des chemins de la musique, du sound design et de la prise de son ». Suffisant pour l’image ? Peut-être, mais…
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Encore une musique électro-bruitiste qui, cette fois, intègre une section de cordes (bien bidouillée). Cela doit surement être efficace dans le film. A l’écoute isolée, je ne trouve pas ça convaincant, notamment avec une note tenue ad nauseam sur certains morceaux qui vrille bien les tympans. Pas de quoi s’enflammer.
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Alors évidemment, ce n’est pas la grosse rigolade ! Les Landes sont en flammes, mon cauchemar perso. La compositrice, violoniste de formation, balance les cordes pour faire vibrer… la corde sensible. Un peu difficile d’accès quand c’est minimaliste, très joli quand tous les violons se font majestueux. Quelques passages synthés intéressants.
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