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Sans se départir de la mise en œuvre rythmique qui définit son style, Pemberton dessine des motifs mélodiques très inspirés tout au long d’un formidable travail de variations à la fois minutieux, patient et lumineux. Le choix pittoresque de placer un large pupitre des bois au premier plan, un peu à la Nyman, apporte un cachet absolument irrésistible.
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J’aime assez bien Pemberton, même si son style peut parfois paraître trop foisonnant. Pour cette B.O., il choisit une approche plutôt sobre, ce qui s’avère reposant et ludique. Sa musique, assez jazzy, m’a souvent fait battre du pied en rythme. Si elle se fait parfois plus grave, elle permet d’apporter une ironie certaine par rapport à l’histoire.
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On retrouve ici tous les éléments caractéristiques de son auteur : motifs rythmiques ultra-accrocheurs, mélodies réussie, combinaisons instrumentales ingénieuses. Mais l’écriture m’a semblé ici plus réfléchie et posée que d’habitude, précise… Plus mature ?
Que la durée excessive ne vous dissuade pas !
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Comme d’autres compositeurs de sa génération, Pemberton est à son aise avec la rythmique et le mélange de styles. Ici la légèreté d’un swing revisité côtoie la tension criminelle, dans un ensemble percussif sans être lourd, illuminé par quelques incursions vocales et nostalgiques. Le résultat coule tout seul, avec un plaisir renouvelé.
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On est proche d’Enola Holmes, l’intrigue se déroulant au début du XXème siècle. Le compositeur aligne plein de petites pastilles musicales (à part le End Title, ça dépasse rarement les deux minutes) et toutes trouvent grâce à mes oreilles. C’est bourré d’idées mélodiques et le soin apporté au rythme est très réussi. Good job, Danny, good job !
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