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Un jazz moderne, à la fois séduisant et élusif, qui laisse poindre une tension sous-jacente qui jamais ne cesse d’exercer son emprise tant sur les protagonistes du film que sur l’auditeur. Reste qu’il faut aussi apprécier le free jazz, dont on retrouve le parfum dans les sections les plus dissonantes, pour goûter à 100% cette musique néanmoins réussie.
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Avec son orchestre de chambre et son combo mené par Wynton Marsalis, ça faisait un bout de temps qu’on n’avait pas croisé un score jazz thématique aussi engagé, qui traduit à la fois l’époque, le cadre et les personnages et vous remue autant les oreilles, tour à tour agressif, étouffant, fiévreux, lancinant ou bien mystérieux et séducteur.
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Le jazz cool, tantôt « film noir », tantôt très orchestral, et parfois un peu claustro et barré, accouche d’une série de thèmes un peu paranos (c’est vraiment la sensation qu’on a en écoutant un morceau comme Fire It Up) mais aussi hyper prenants. Pemberton, c’est toujours (jusqu’ici) le gage d’une aventure sonore et thématique assez unique.
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Entre New York et le jazz, c’est une histoire d’amour et le compositeur l’a bien sûr intégré à sa musique. Pemberton nous offre donc une balade mélancolique et nostalgique au cœur de la Grosse Pomme des années 50. Les morceaux jazz, parfois assez décomplexés et furieux, dessinent une trame sonore riche et dense, honorant le film noir.
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