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L’expérience de jeu toujours au cœur de ses préoccupations, Derivière a de la suite dans les idées, exploitant les thématiques précédemment mises en place avec une méticulosité qui tient du perfectionnisme. L’ensemble instrumental témoigne toujours d’une violence âpre, tantôt sourde tantôt libérée, tandis que le chœur apporte un mysticisme saisissant.
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Fidèle du studio Focus, Derivière revient pour la suite du jeu A Plague Tale: Innocence. Il garde évidemment une approche assez similaire, entre musiques d’inspiration médiévale et religieuse (jouées par des spécialistes d’instruments anciens) et musiques d’ambiance plus ténébreuses et oppressantes. Sur la durée, et hors-jeu, ça devient assez pesant.
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Après un premier opus impressionnant, Derivière remet ça. Les chœurs et les cordes, appuyés par des percussions, sont particulièrement sollicités pour créer une atmosphère ensorcelante. On s’y plongera parfois par étape car la version Deluxe est particulièrement fournie !
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Le requiem de ce jeu médiéval-fantastique ne triche pas : ça frissonne dans le grandiose, surtout quand le chœur s’en mêle, sans oublier la musicalité. Volontiers étouffant, ce bel ensemble vire parfois au raout de zombies zimmeriens, mais rarement, ma note fait donc fi des excès : la force d’évocation et la qualité d’écriture l’emportent.
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Je suis allé voir après écoute de quoi parle le jeu… Et je comprends mieux ! La longueur apporte paradoxalement une langueur pas désagréable. Une ambiance mortifère, des chœurs, et de temps en temps un sursaut fascinant ! No Turning Back est un morceau qui m’a vraiment tiré l’oreille. Plusieurs fois. J’y reviendrai, c’est étonnant.
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