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Olivier Derivière met en œuvre deux démarches qui se complètent, l’une consistant à exposer différents environnements musicaux d’essence avant tout sonore, l’autre à exalter la soif d’aventure au travers d’élans orchestraux de swashbuckler. Le résultat est moins singulier qu’à l’habitude, mais c’est du très beau boulot une fois encore.
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Après une ouverture lyrique et orchestrale trompeuse, comme souvent avec Derivière, un patchwork d’ambiances très variées, dominées par des percus et des chants ethniques, mais développées étonnamment : on pense à Dead Can Dance, Tangerine Dream ou au Pacte des Loups de LoDuca.
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Ayant mis en musique tous les jeux du studio français Spiders, Derivière remet le couvert pour leur dernière création. Enregistré par l’Orchestre National d’Île-de-France, ce score a une belle ampleur. Contrairement à d’autres B.O. vidéoludiques, celle-ci est superbe hors jeu. Mon seul regret est que ce score n’évoque pas assez le XVIIème siècle.
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Vraiment peu ou pas de culture niveau musique de jeux vidéo. Mais quand j’écoute ça, je me dis que c’est une grossière erreur. Très chouette travail d’Olivier Derivière avec l’Orchestre National d’Île-de-France. On a visiblement donné les moyens au compositeur, et il les a utilisés !
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Olivier Derivière, c’est un peu comme Austin Wintory, pas hyper facile d’accès, n’en déplaise aux admirateurs, nombreux dans ces colonnes. Mais après plusieurs écoutes attentives (le casque est recommandé), le score se révèle riche et passionnant dans une veine tantôt tribale, tantôt élégiaque, tantôt épique. Une musique à apprivoiser…
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