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Élégance british, saupoudrée de parfums impressionnistes, mais avant tout constituée de jolies lignes mélodiques sur fond d’arpèges multiples et presque incessantes, le tout souvent mené sur un tempo de locomotive à vapeur. Le dynamisme sans surcharge qui en résulte est particulièrement attrayant et le charme ne tarde pas à nous emporter.
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Adapté d’un roman jeunesse d’Edith Nesbit, le film narre les aventures de gamins envoyés à la campagne durant la Second Guerre mondiale. Le rodé Phipps et le débutant Farmer (surtout connu comme orchestrateur et chef d’orchestre) déploient une musique souvent grave, parfois légère, mais toujours élégante. A good job, guys !
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Très bel effort. La partition orchestrale, aux couleurs presque féériques, évoque la vitalité de la jeunesse, son regard sensible sur le monde et sa force de caractère. Elle offre de nombreux morceaux où l’émotion se déploie, profonde, notamment grâce à un violoncelle (et aussi harpe, piano, bois).
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Sur des arpèges de piano, accompagnée d’une cohorte d’atmosphères bucoliques, la musique de Farmer et Phipps file bon train. Jamais totalement joyeuse, ni triste, à mi-chemin entre nostalgie d’une enfance perdue et émerveillement juvénile, les compositeurs citent habilement quelques références musicales fort bien vues.
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La marchandise ne trompe pas : on entend les enfants et le train. Ce dernier, quasi permanent (plus ou moins net, piano, arabesques de violon…) permet de suivre un rail tout tracé : puisque les ostinati se justifient pleinement, allons-y ! Résultat, cet agréable train atteint sa destination vite et bien, parfois plus.
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Séquelle tardive d’un film de 1970 basé sur un célèbre roman britannique. Ils se sont mis à deux pour composer de jolis thèmes, certes, mais on a toujours l’impression d’écouter la même chose et certains emprunts (un copier-coller de Hook) sont vraiment trop flagrants.
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