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Partition solide qui permet à Frizzell d’apporter un dynamisme, une ampleur voire une grandiloquence qui sonnent bien, avec quelques touches bienvenues de thérémine. Le récit est traité avec beaucoup de sérieux, parti-pris classique et efficace mais qui est peut-être un peu trop jusqu’au-boutiste. Un peu plus de fantaisie n’aurait pas nui…
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Après avoir composé la musique du premier film sorti en 1996, Frizzell revient pour ce second long-métrage, qui marque aussi le nouveau retour de la série. Fini l’Amérique, ici les deux cons-pères s’attaquent à l’univers. Quelques touches d’humour, pour un score sérieux avec de l’action maousse, de l’émotion et un hommage à la SF des années 50.
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Frizzell retrouve les deux héros acnéiques de Mike Judge et également son écriture orchestrale solide des années 90. Pour mon plus grand plaisir ! Faux premier degré emphatique avec sonnerie solennelle cuivrée, percussions martiales, chœurs, thérémine… Une continuité de style heureuse, plus de 25 ans après.
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C’est avec plaisir qu’on retrouve un John Frizzell à qui on a visiblement donné carte blanche pour les nouvelles aventures de ces deux tronches de cake dans l’espace. C’est orchestral, pas forcément thématique mais très enlevé. Le compositeur y va à fond dans le premier degré (pour accentuer le côté farce) et ça marche.
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Frizzell est un pasticheur doué : cette « étoffe des zéro » recycle Williams, Elfman et autres avec un savoir-faire séduisant, et parvient même à glisser quelques morceaux mémorables. Globalement ça reste de la B.O. « Canada Dry », mais c’était le but, et malgré le trop-plein, le breuvage est soigné.
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Complètement étranger à l’univers, j’y allais sans a priori et sans savoir ce que j’allais trouver… La surprise n’en est que plus grande ! Frizzell se déchaîne, travaille au premier degré, et livre un score de space-opera de très bonne facture. On se demande comment ce type de B.O. peut se retrouver sur ce genre de projet, mais pas grave ! On prend !
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