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Qu’il fasse chanter un bouzouki, intrigue avec un xylophone basse ou torture un violoncelle, Scherrer conçoit ici une trame plus engageante et subtile qu’il n’y paraît au premiers abord, se rapprochant d’un Beltrami lorsqu’il évoque un environnement chaud et aride de western, tout en disséminant d’avenantes intrusions mélodiques.
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Incapable de définir ce qu’accompagne la musique en l’écoutant, et c’est un compliment. Solo de guitare, piano, violon, pistes d’action percussive, chœurs murmurant, un bal 60’s… Protéiforme, évocateur, mélodique. J’ai pensé à Wintory, à Russo, au meilleur de Djawadi dans Westworld. La somme des pistes est supérieure à leur écoute séparée.
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Voilà un compositeur intéressant, qui sait se mettre au service des œuvres sur lesquelles il travaille. Certes, tout n’est pas toujours top, mais son investissement fait bien plaisir. Pour cette passionnante série se passant au pays du Razorback, il livre un score varié (le western n’est pas loin) et sous tension, mais écoutable et accessible. Belle B.O. !
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Le talentueux Scherrer parvient à évoquer à la fois le décor désertique (façon western) et le désarroi mental du héros (non sans humour ou ton décalé). Guitares, vocalises, piano, cordes, percussions, nappes… Il use habilement de tous ces éléments pour dresser un parcours chaotique, troublant et divertissant.
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Koala, soleil, langueur. Ces tribulations australiennes appelaient un climat calorifique. Scherrer brosse un panorama inégal mais plutôt réussi, traitement banal des scènes de tension. Après une intro glasso-herrmannienne, on songe parfois au Beltrami minimaliste. S’armer de patience, d’une gourde et d’un chapeau – sous peine d’insolation.
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Jamie Dornan fait du tourisme en Australie, et rien ne lui sera épargné ! L’éclectisme du compositeur s’accorde assez bien avec la série, et il jongle de manière ludique avec action, suspens, sans oublier de jolis thèmes mélodiques et quelques curiosités musicales. Good job !
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