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Si Scherrer continue à chaque partition de démontrer son amour pour les sonorités protéiformes des cordes, il les accompagne ici d’une attention très marquée sur la voix, mêlant à son score des vocalises africaines. Le résultat, agréable à l’oreille, reste malheureusement trop convenu pour laisser autre chose qu’un souvenir brumeux.
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Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les chants, plutôt réussis, qui apportent le supplément d’émotion : de ce côté-là il y a un vrai motif de satisfaction. Dommage que le suspense par contre, pourtant rondement mené, s’avère aussi bêtement conventionnel : ostinati de cordes, rythmique percussive, un peu d’électro, vous voyez le tableau ?
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Voilà un score planant pour cette mini-série à l’intrigue policière portée par la jolie Kate Beckinsale. L’approche de Scherrer oscille entre synthés, cordes et quelques instruments acoustiques (percussions, guitare, piano…). Efficace sans être renversante, la musique porte bien son sujet.
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Ah, l’Afrique ! Ces rythmes, ces chants… De Scherrer, je connaissais juste Primeval et Ripper Street, et ce nouvel opus est vraiment sympatoche. Mais honnêtement, je crois que je suis surtout réceptif à l’ambiance africaine développée par ce composeur habitué aux séries TV. Dès que la musique fait moins couleur locale, l’ensemble perd son charme.
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