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Kraemer peut bien clamer qu’il convoque avant tout Tchaikovsky, difficile à l’écoute de ne pas réduire cette illustration à un ersatz du pauvre de la partition d’Harry Potter tant elle est une fois encore très mal servie par des samples orchestraux aux qualités fort inégales et rédhibitoires (les cuivres, houlalà !). Même le thème semble dériver de Williams…
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J’aime bien Kraemer, mais cette longue suite de citations de classiques de la musique de Noël, liées par un score qui ne sort jamais des clichés du genre, interprétée par un orchestre synthétique, a le gout de ces boîtes de chocolat offertes aux fêtes et dont la première bouchée, pourtant appétissante, est immédiatement écœurante.
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Pour cette nouvelle adaptation en série d’un populaire roman jeunesse, Kraemer se fend d’une musique festive et ludique (les bacheliers sortiront leur dico !), faisant souvent preuve d’un beau sens du merveilleux, renforcé par l’esprit de Noël. Par contre, l’aspect cheap de certaines plages est un brin déstabilisant.
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Kraemer est un compositeur talentueux qui mérite des projets plus ambitieux. L’écriture est solide mais il existe une flopée de scores similaires interpolant de la musique originale avec des standards de Noël… et joués par un véritable orchestre. Ici, les samples paraissent souvent assez dépassés (les cuivres, aïe aïe aïe).
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Qu’il est dommage que Kraemer soit cantonné dans des productions où les moyens accordés à la musique l’obligent à utiliser des samples assez basiques (ouch les cuivres !) au lieu d’un vrai orchestre. D’autant que le score est fun (le « tchou-tchou » synthétique pour évoquer un train !), varié (esprit de Noël, action, aventure) et thématique.
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Noël, sapin sans odeur, magie en boîte. Chargé d’illuminer les voix d’acteurs comme Derek Jacobi dans cette adaptation audio, Kraemer devait rester en arrière-plan. Il s’en acquitte trop bien, livre une enveloppe sonore sans allumer d’étoiles. Ce qui limitera son écoute à la décoration du sapin, avant de ressortir les classiques.
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Un score qui reprend les standards de Noël en plein mois de juin, déjà écoutés ailleurs en bien mieux. Comme pour le précédent, Emily, le compositeur tente de faire du Williams avec des samples. Et se plante. C’est encore pire que la dernière fois.
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