|
Constituée de climats disjoints, Section Spéciale n’en forme pas moins un commentaire acerbe, jusque dans ses musiques de source volontairement grinçantes, mais qui gagne beaucoup à être apprécié en contexte avant tout. De son côté Clair de Femme s’apparente à une étrange parenthèse musicale, à la fois solaire et fantomatique.
|
|
MBR nous offre encore un beau doublé. Pour l’excellent film Section Spéciale, Demarsan navigue entre gravité, mélancolie et surtout humour, illustrant à merveille l’absurdité de cette justice. Dans un genre bien différent, Musy souligne la valse des sentiments, sans oublier d’y joindre quelques morceaux plus dansants.
|
|
Deux partitions hautement recommandables. Si la première allie une sorte d’ironie grinçante (valse baroque) et une tension teintée de désespoir, la seconde verse elle dans un romantisme séduisant, avec des pièces presque oniriques et une géniale version pop d’Albinoni !
|
|
Ironie, tristesse, Costa Gavras. Un diptyque hanté par Vichy pour Demarsan (carrousel, percussions), par l’amour et la mort pour Musy (la flûte de Pan, ça fiche les poils). Rigueur et musicalité, goût pour la mélodie nostalgique, pièces populaires (un peu envahissantes). Deux partitions typiques du style français des 70’s riches de très beaux moments.
|
|
Un réalisateur, deux compositeurs. Éric Demarsan apporte son expérience et sa sensibilité à un sujet grave, avec une grande variété de thèmes, et Jean Musy pour une romance à la lisière du fantastique, un joli thème puis quelques orchestrations bien datées aujourd’hui.
|