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Saxophone, piano, basse et batterie, steel pans, synthétiseurs et quelques cuivres, la formule instrumentale proposée par Horner en 1982 fait mouche. Et même s’il en recyclera évidemment certaines figures à bien des reprises par la suite, on peut difficilement nier que ce jazz rock initial demeure pour le moins original et percutant.
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Horner, l’air de rien, fait entrer le polar dans les années 80 avec une énergie folle, et invente le modèle musical du thriller urbain musclé – Harry Gregson-Williams ne dira pas le contraire – faisant évoluer la tradition musicale du genre sans renier ses fondements. Absolument remarquable.
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Les possesseurs de l’édition de 2011 ne verront peut-être pas l’intérêt de racheter ce CD pour quelques minutes de rab. Quant aux autres, je leur dirais bien de foncer, car ce score est un classique, avec une ambiance à la fois désabusée et décomplexée. Un ton que l’on retrouvera sur des pépites comme Commando ou Red Heat.
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Attention : note très subjective. J’adore le style urbain mémorable (repris pour d’autres films) qu’Horner a lancé avec ce très bref score. Jazz (basse électrique, batterie, saxo), pupitres orchestraux agressifs (cuivres, percus, cordes) et surtout… les steeldrums ! Et puis, j’aime bien les BusBoys.
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On est dans la veine urbaine du compositeur, avec un rythme syncopé très particulier, créneau qu’il recreusera à moultes reprises avec plus ou moins de bonheur. Ici c’est la référence de base pour illustrer un « buddy movie » devenu mythique. On accroche ou pas. Pour moi c’est un peu longuet.
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