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Ça pique ! Lâchant l’orchestre, Scott embrasse son époque (celle d’il y a 40 ans) avec ce score purement synthétique, bien cheesy, pondu pour un budget anémique, et dans lequel il ne parvient pas à masquer totalement la solidité de son écriture musicale. Ajouter à ça un peu de nostalgie et vous pourriez même y prendre, comme moi, du plaisir !
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« Mon p’tit Chuck, tu es en stage chez moi, tu vas bosser directement sur un vrai projet. Ayant beaucoup de boulot, je te laisse libre de tes choix. Je me contenterai de mettre mon nom sur le résultat. » « Vous êtes sûr, monsieur Scott ? » «Bah, les gens ne verront pas la différence. Et tu peux prendre mon nouveau Bontempi SHIT 3200. »
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Quel embarras mes aïeux ! Scott fait ce qu’il peut avec ce qu’il a, autant dire, rien. C’est tellement ringuard qu’après la surprise des sons cheap, on se prend à sourire de temps de poncifs sonores. J’en ai encore les oreilles qui saignent. John Scott n’est pas à l’aise et ça se sent.
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Scott est un compositeur à l’ancienne qui a su s’épanouir sur bon nombre de films que certains jugeraient durement mais pour lesquels sa science orchestrale faisait merveille. Alors entendre Inseminoid, c’est constater que l’électronique ce n’était vraiment pas son truc. Indigne, atroce, inécoutable.
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Ouille ! Et dire que le maître de la mélodie qui fait mouche nous a pondu ça entre The Final Countdown et un documentaire pour Cousteau… C’est bien simple, j’aime TOUTES les B.O. de Gentleman Scott. Sauf celle-là. Une catastrophe synthétique.
Et c’est la première fois que je ne mets aucune étoile.
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