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Il est vrai que le mélange synthés/orchestre n’est pas ici la fusion la plus convaincante que Goldsmith ait pu concevoir à l’époque, mais sa sensibilité, son sens du thème et du spectacle altier font suffisamment de merveille tout au long de cette partition enrobée de panache. Les deux inédits sont néanmoins carrément anecdotiques.
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Un sommet de Goldsmith, mélange idéal d’inspiration médiévalisante et de modernité technologique, Lionheart nous rappelle douloureusement à quel point les génies sont irremplaçables : ils nous visitent, disparaissent, ne nous laissant que nos yeux pour pleurer. Et nos oreilles pour entendre. Et nos genoux sur lesquels les écouter.
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Le film est mineur et oublié, mais le génie du score est toujours aussi révéré, et pour cause. La puissance des thèmes, les instrumentations, l’utilisation des synthés, l’inventivité, la folie… Un véritable Jerry Goldsmith illustré. Cette édition Deluxe est une bonne excuse pour ajouter, peut-être à nouveau, cet album dans votre collection.
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Bon, les choses qui fâchent : peu de bonus et 83 minutes réparties sur 2 CD. Mouais… le travail d’édition n’a pas dû être trop dur. Si on reconnaît bien le travail, vraiment très chouette, du compositeur, il faut bien admettre que les synthés vieillots ne sont clairement pas une bonne idée. Heureusement que l’orchestre reste prédominant.
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La collaboration Schaffner/Goldsmith, une des plus importantes de l’histoire du rapport entre musique et image, prend fin avec ce film. C’est sans doute la moins intéressante de toute leur filmographie commune. Et pourtant. Quelle classe. Quelle puissance. Quelle richesse thématique. Un must have pour tout amateur de musique de film.
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En dépit de l’interprétation hésitante de l’orchestre hongrois et malgré les sonorités synthétiques datées (pour cacher la faiblesse de l’interprétation des cuivres ?), Goldsmith réussissait le tour de force de nous embarquer dans une fantastique épopée médiévale, invisible à l’écran. Un genou à terre, nous saluons son génie avec cette réédition.
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Ah mais quel plaisir intense de se remettre ça entre les oreilles. Une des B.O. qui m’a fait découvrir Goldsmith. Un must et une madeleine. Je ne suis pas objectif.
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