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C’est donc au tour de Joe Kraemer de lorgner gentiment vers tout un pan de musique de fantasy fortement marqué depuis le début des années 2000 par les Harry Potter de Williams. Sa contribution est donc fort mignonnette mais hélas froidement servie par des samples orchestraux peu à même de véhiculer les émotions attendues. Bof…
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L’écriture de Kraemer, dont la qualité n’est plus à prouver, se traîne ici deux boulets qui empêchent le score de se détacher du lot : un score entièrement synthétique assemblé avec de très vilains samples, et un usage du célesta qui force constamment la comparaison avec Harry Potter. Et là… les torchons et les serviettes quoi.
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A la vue de sa filmo, je n’attendais pas spécialement Kraemer sur ce type de score. « Monumentale erreur ! » dirait Jack Slater. Et il aurait eu (presque) raison ! En effet, le bougre s’en tire plus qu’honorablement dans l’aspect merveilleux, qui chemine au côté d’une musique plus sombre. Sans être une pépite, un beau voyage magique.
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Les limitations budgétaires se sentent un peu trop. Les samples orchestraux sont parfois un peu cheap. Pourtant il y a de bonnes idées, des développements thématiques, et mêmes des références amusantes (John Williams et son Harry Potter). Gentil, sans prétention, mais n’offre pas forcément le voyage magique attendu.
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L’influence mélodique de Williams (de Superman à Harry Potter en passant par E.T.) écrase la partition, même si le matériel final de Kraemer essaie de tenir la comparaison. Quelle misère que le score soit interprété avec des samples (pas toujours heureux d’ailleurs) quand la qualité intrinsèque de cette musique appelait tellement l’orchestre.
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C’est bien fait, rien à dire, MAIS… On a vraiment l’impression d’écouter une compilation de thèmes de John Williams. Au point de faire un blindtest. Victime du temp track, Joe s’est fait cramer.
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