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C’est tout le début de carrière de Delerue qu’on revisite : un kaléidoscope de pièces, du pur accompagnement à des idées déjà très personnelles du rapport image/musique, et les éclats de lyrisme typiques du compositeur. On sort forcément profondément ému de ce voyage dans un temps révolu du cinéma dont Delerue était un des hérauts.
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Frémeaux reste un immense éditeur français, œuvrant à la sauvegarde du patrimoine musical. Après notamment Goraguer et Legrand, il nous régale avec ce nouveau coffret. Malgré une maigre trentaine de minutes inédites, cette nouveauté mérite d’être acheté car le contenu est superbe, les inédits valent le coup, et ça soutient l’éditeur.
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Que ce soit dans le symphonique ou le jazz, la qualité mélodique de Delerue explose dans ce coffret d’une richesse inouïe qui dévoile, à l’état embryonnaire, les combinaisons sonores du compositeur nordiste. Malgré l’âge de certaines bandes, le son ne démérite pas (surtout dans le jazz). Apprentis compositeurs, écoutez et apprenez. Des « olé ».
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Pot-pourri musical des débuts de l’immense compositeur, ce double CD enchante tant par le panel musical proposé que par la relative bonne qualité sonore de l’ensemble (on pouvait s’attendre à bien pire). On passe du léger au grave, de musiques de source à des morceaux jazz, des marches et de généreux élans orchestraux.
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Même si je dois avouer, au risque de me faire démonter, que je préfère la période hollywoodienne de Delerue, c’est un vrai plaisir d’écouter et de découvrir ces musiques. Je suis toujours émerveillé par son utilisation de la guitare. Quelle beauté !
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