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L’un des premiers travaux de Burwell était carrément négligé dans l’album original. Le deuxième disque est donc dispensable mais le premier, après une petite sélection manuelle pour dégager certains titres pénibles, remettra en lumière une approche surprenante, non seulement mélancolique mais presque mystique. LA réédition du mois !
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Intrigant, ce score l’est assurément. Intéressant, il l’est peut-être aussi, car c’est une sorte de catalogue de musiques, de sons, de textures, de chœurs angoissants et de rythmiques que Burwell, alors au début de sa carrière, retrouvera par la suite. Hélas, ce n’est pas toujours passionnant à écouter. A réserver surtout aux fans du monsieur.
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Mélange improbable de piano, de chœurs bizarres et de synthés qui le sont tout autant, la musique de Burwell se tient bien loin de celle d’Herrmann et Goldsmith. Comme si le compositeur avait eu peur de leur ombre respective, ce qui se conçoit. Inconvénient : ce score, quasiment conceptuel, ne fait rien naitre : ni angoisse, ni empathie, ni émotion.
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Intrada exhume la partition de Burwell que l’on ne connaissait jusqu’ici qu’à travers le 33 tours d’origine, inédit sur CD et qui n’était pas franchement folichon. Surprise : le score dans le film, avec ses voix, ces effets synthétiques et sa recherche sonore atypique, est bien meilleur que ne laissait supposer ce LP d’époque. À découvrir !
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J’avais trouvé le film sympa, mais je ne me souvenais plus vraiment de la B.O., et elle est étonnante ! Si on enlève quelques morceaux d’époque très (trop) datés, le mélange synthé + chœurs + voix apporte quelque chose de vraiment chouette. Une musique atypique de Carter Burwell.
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