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Burwell poursuit sereinement son petit bonhomme de chemin, revitalisant à chaque nouveau projet une écriture thématique pourtant en apparence usée jusqu’à la corde grâce à de nouvelles variations ciselées avec un naturel si confondant qu’on ne peut que continuer à admirer son talent unique et les belles partitions qui en découlent. |
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Entre fragilité et mélancolie, Carter Burwell sème ses petits points de suspension et d’interrogation au travers d’une délicate partition qui fait la part belle au célesta, aux guitares et à la harpe aux côtés des cordes, de quelques bois et percussions. |
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Burwell revient, je vous dis. Si si si si si. La preuve avec cet album délicat et fun, une leçon de musique de film indépendant. La tendresse que sait faire ressortir ce mec me rend fou. Pour preuve, écoutez Forgot About Hobart. |
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Toujours fin dans son approche de la psychologique des personnages, Burwell offre à cette famille un score d’autant plus joli et touchant qu’il varie agréablement le ton. |
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Burwell retrouve ses vibraphones, glockenspiel, piano, harpe et cordes et y adjoint des guitares sèches du plus bel effet. Comme souvent, son thème est délicat, timide et ironique à la fois, et domine l’ensemble de la partition. Un travail très classique pour le compositeur, qui montre qu’il est toujours le roi de la béo de film indé américain. |