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Quelques tournures typiques du compositeur bien sûr, un peu de romantisme, des rythmiques 80’s, une veine suspense/action qui n’est parfois pas sans rappeler le Gorky Park d’Horner. Dit comme ça, la chose a l’air excitante, mais elle n’est en réalité que sympathique et ne contentera vraiment que les inconditionnels de Bill Conti.
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Sans complexe, Conti mélange les sonorités les plus en vogue à l’époque, percus synthétiques en tête, pour un cocktail énergisant en diable. Tous les Simonsen d’aujourd’hui devraient en prendre de la graine, Big Bill reste le maître du drame sportif et de la musique « motivante ». Même s’il s’agit ici d’un thriller comique…
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Je suis moins emballé que pour The Big Fix, le score de Conti étant plus marqué par le style des années 80 et la présence de synthé. J’ai pourtant été touché par le dynamisme et l’énergie de cette musique. Les puristes regretteront sûrement l’absence de la chanson Gotcha! de Thereza Bazar, entendue dans le film et le trailer.
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C’est un score que j’attendais depuis longtemps. Croisement entre le Gorky Park d’Horner pour les passages remuants avec percussions et cuivres pulsatifs (en moins sophistiqué) et une tension toute Contienne (cordes et jeu de cymbalum), un score synthético-orchestral qui ravit les oreilles s’il on n’est pas allergique à ce style un peu daté.
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Bon alors pour commencer, un film avec Linda Fiorentino, c’est bien. Ensuite, OK, les synthés sont datés, très 80’s, et alors ? Ça fonctionne quand même. Et puis il reste quand même une bonne portion du Conti staïle – comment ne pas penser à qui vous savez dans Love In D.D.R. – les cuivres déchirent, et ça je prends direct !
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