Nul autre que Conti ne sait à ce point se faire maître du terrain quand il s’agit de pondre un thème accrocheur. Ses déclinaisons tout au long de l’album n’entament pas l’enthousiasme communicatif qu’il dégage, et qui me donnerait presque envie de me mettre au sport !!!
Il n’y avait guère que Conti pour assumer ce genre de décontraction cuivrée où guitares électriques, batteries et caisses claires s’en donnent à cœur joie. Dommage qu’à force de répétition, les vertus énergisantes du cocktail se dissolvent très vite.
Guitare électrique, pumping cuivres et batterie implacable, c’est toute sa garde robe sportswear que nous défile le compositeur. Mais très vite, les répétitions et autres alternates provoquent le point de côté de l’auditeur…
Il n’y a que Conti pour réussir ce genre de scores. Et c’est encore le cas ici avec un thème qui débourre et donne envie de tacler du gros musclé. L’album est trop long, malheureusement, puisqu’on y entend ad nauseam le thème principal.