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Comparée à un film qui est bel et bien l’inévitable catastrophe annoncée en France, la partition de Jerry Goldsmith fait, elle, de vrais miracles : proche parente d’un Capricorn One ou d’un Twilight’s Last Gleaming, elle s’avère besogneuse… comme une abeille ! Quarante ans plus tard, elle fait en tout cas toujours son petit buzz.
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Un Goldsmith de série, dans la foulée de Capricorn One ou Damnation Alley, ce qui place la chose bien au dessus d’à peu près n’importe quel score d’aujourd’hui. Ambiance angoissante (c’est un film catastrophe) et sèche, sous influence herrmannienne, mais aussi des cuivres et de l’héroïsme, parce qu’il y a des gars qui en sauvent d’autres !
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Si ce film catastrophe est un Bee-movie assez classique, il est certain que ce n’est pas l’inévitable catastrophe que l’on pouvait attendre, et cela grâce à la musique de Goldsmith. Vive, piquante, insidieuse et romantique, elle apporte une vraie atmosphère angoissante aux images. Par contre, le second disque était-il vraiment indispensable ? Pas sûr…
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Certes, Goldsmith a sans doute mis en musique des nanars plus souvent qu’à son tour. Mais cette musique est loin d’être une inévitable catastrophe. L’orchestre n’est pas démesuré mais cela force Goldsmith à avoir recours à des combinaisons sonores efficaces et nerveuses. L’essaim, de glace ne vous laissera pas.
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Encore un score formidable pour un film catastroph(iqu)e totalement oubliable malgré son casting de ouf ! Du pur Goldsmith, et c’est une redécouverte pour moi qui n’avais que le vinyle d’époque.
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