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Entre boucles hypnotiques, lentes ou rapides, typiques d’un Glass œuvrant les yeux fermés, et segments souvent méditatifs qu’on attribuerait plus volontiers à Paul Leonard-Morgan (mais allez savoir…), cette bande son à quatre mains accroche l’oreille mais ne surprend évidemment à aucun moment. Et si on réécoutait plutôt les géniaux Qatsi ?
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Leonard-Morgan fournit des ritournelles tristes très minimales dans les orchestrations comme les mélodies. Les co-compositions sont dans le droit fil de ce que fait Glass depuis… toujours ? Ici dans sa veine la plus accessible et directe. Piano lent, cordes, mélancolie insondable. Je suis de ceux qui seront toujours touchés par ce coeur de Glass.
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A priori, l’association des deux compères n’est pas du genre à me faire souiller mon calbute. Après écoute, il est donc resté bien sec… grâce à un score prenant son temps et s’étalant en longueur. Cette partition génère surtout chez moi de belles boucles d’ennui poli. Dommage, car il y a de jolies mélodies. Pour moi, la boucle est bouclée.
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Philip Glass et son minimalisme, je n’y arrive plus. Point.
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Pas encore vu la série (c’est prévu si j’ai le temps, hum !) la musique est agréable. Je ne connais pas Paul Leonard-Morgan, mais j’ai surtout l’impression d’écouter du Philip Glass, totalement dans son style. Agréable d’être dans cette boucle.
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