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Un drame romantico-indé ? On aurait pu avoir un score parfaitement insubstantiel comme on en a déjà beaucoup entendu (et chroniqué dans cette rubrique). Sauf que cette fois, c’est Andrew Lockington, qu’on sait capable d’écrire des thèmes, de ciseler des orchestrations délicates et de générer une émotion discrète mais sincère. Dont acte.
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Alors que Lockington s’adonnait ces derniers temps à des mixtures peu ragoûtantes pour séries et blockbusters décérébrés, on apprécie de le retrouver ici pour une approche mélodramatique au classicisme séduisant, pour piano, violoncelle soliste et cordes, un poil trop appuyée mais offrant un contraste bienvenu avec les situations des personnages.
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Le film doit être un drame indé US, puisqu’il y a un piano ému, un violon solo concerné, une écriture mélodique, mais avec Lockington, il y a un peu plus de relief que ce à quoi on peut s’attendre, les solistes convoient une vraie émotion. Entendu mille fois – on dirait souvent du Desplat – mais agréable, indéniablement.
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Les premières plages me faisaient craindre une musique assommante et un brin chiante. Mais finalement… c’est un peu ça ! Heureusement, ce n’est pas que cela. Ouf ! Derrière la tristesse et la solitude, Lockington fait naître des raisons d’espérer et c’est beau. Beau, mais aussi assez vite oubliable.
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« Drame multinational », c’est un concept. Alors encore une fois, la musique n’invite pas à la franche marade, ce qui est bien dommage en ce moment de confinement. Lockington s’acquitte cependant de la tâche avec beaucoup de lyrisme et de pudeur. Joli.
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