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Lockington intègre à sa partition juste ce qu’il faut de sonorités et d’instruments traditionnels indiens pour évoquer la couleur locale, sans priver pour autant son orchestre de belles envolées lyriques. On aurait juste aimé un album un peu plus étoffé.  |
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Andrew Lockington ne force pas le trait du cliché folklorique, voilà bien qui est heureux. Malheureusement il se prive aussi, et c’est là beaucoup plus gênant compte tenu du sujet, d’un certain envoûtement spirituel propre à la musique indienne : il y avait sans doute là un beaucoup plus bel équilibre à trouver.  |
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Des thèmes riches et profonds, le tout dans un album d’une durée parfaite pour ne pas tomber dans l’ennui, voilà ce que vous propose Lockington, qui ne tombe pas dans le cliché musical, mais utilise les instruments où il le faut, quand il le faut.  |
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Une poignée d’agréables mélodies saupoudrées ça et là de l’exotisme usité du sitar : ce n’est pas vraiment ce qu’on appellerait le comble de l’audace, mais l’ensemble affirme sa cohérence avec un aplomb fort estimable.  |
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Partition d’inspiration occidentale classique et indienne, la combinaison de couleurs y est faite avec beaucoup de douceur. Malgré la tragédie de l’histoire, la musique semble se concentrer sur l’espoir, l’amour, des sentiments lumineux, grâce au piano et à la flûte bansuri. Les cordes font parfois étrangement un peu factices. Un bel effort.  |
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Une aventure humaine, avec de multiples instruments hindous soutenus par des nappes de cordes qui, si elles soulignent l’acharnement d’un père à retrouver son fils, ne sombrent pas dans un pathos excessif. Lockington signe une très belle musique qui émeut.  |