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Rosenthal reprend là où Bernstein s’était arrêté sept ans plus tôt avec True Grit, réutilisant le thème de son confrère sans pour autant épouser son style : pas besoin vraiment, tant le compositeur sait lui aussi, à sa façon, tirer le portrait musical du vieux cowboy interprété par John Wayne. A déguster avec un whisky de caractère !
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Elle est ma foi bien avenante, cette musique de western, avec son thème accrocheur et ses développements coplandesques attendus mais fort bien troussés. Pas du grand art, mais le genre de petite partition qu’on a plaisir à (re)découvrir de temps à autre. Conseillé donc.
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A l’héroïsme plus grand que nature hérité de Bernstein, Rosenthal mêle une inquiétude sèche typique des 70’s. La richesse de l’écriture, sa générosité enterre largement presque tout ce qui se fait aujourd’hui pour l’orchestre, et on se félicite que des éditeurs nous proposent encore, à travers ce genre de ressorties, de si saines mises en perspective.
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Succédant à Elmer Bernstein pour la suite des aventures du marshall Cogburn, Rosenthal fournit un score pas si traditionnel qu’il en a l’air. Alors oui, l’esprit du western américain est là, mais il y a aussi autre chose qui sort des sentiers battus par les chevaux des cowboys d’autrefois. Une bien belle découverte.
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Les grands espaces de l’Ouest revus par Rosenthal, ça donne quoi ? Un score qui fourmille d’idées thématiques et mélodiques. Sortez votre monture, et galopez, Stetson vissé sur la tête, au vent de l’aventure made in America.
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