Construite sur un thème héroïque aux accents slaves, la partition de Rosenthal a fort bien survécu non seulement au météore, mais aussi aux outrages du temps. Rares sont les musiques de film actuelles qui pourront en dire autant dans 35 ans.
Curieuse sensation de se croire dans un Star Trek, entre le recours au blaster beam d’Huxley et un style qui semble mêler ceux qu’Horner et Rosenman fourniront peu après pour la franchise. Un peu frustre mais robuste.
Le style symphonique le plus chatoyant de Rosenthal associé à des effets blaster beam tout droit échappés de Star Trek : un mélange difficile à prendre au sérieux, mais au charme certain.
Rhaaaa, un vrai petit bijoux musical. Entre les mélodies d’un pur film catastrophe et les thématiques héroïques, on retrouve une pincée de synthés juste quand il faut. Et là j’ai envie de dire « Prends-en de la graine, Zimmer ! »
Rosenthal s’en sort honorablement, notamment en dotant le dit météore d’une personnalité musicale inquiétante avec le fameux blaster beam de Craig Huxley. Dommage que les bandes aient subi l’outrage du temps.