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De l’électro-moche, malheureusement, il y en a plein, mais pas seulement : on a aussi parfois droit à de l’électro-supermoche, et même un peu d’éléctro-mégamoche pour faire bonne mesure ! On est très loin de la délicatesse de The Lightkeepers ou du souffle de The Wind Gods. Trevor Morris, sors du corps de cette femme ! (beurk !!!)
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Dans ce mélange de samples orchestraux et de pure électro, quelques sonorités choisies laissent subrepticement entrevoir un univers musical plus singulier que la soupe insipide et les clichés (les sempiternelles voix ethniques étaient-elles nécessaires ?) finalement retenus. Ce n’est pas dans ce registre qu’on préfère Pinar Toprak.
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Du papier peint synthorchestral générique, sans personnalité, sans saveur, qui bascule même à l’occasion dans la techno bas de gamme. Et rien de ce qui constitue l’identité musicale de Superman au cinéma n’apparaît ici. Tout ce qui vient de Krypton n’est pas super…
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Toprak opte pour un paysage électro-exotique essentiellement constitué de boucles percussives, de nappes et de mélodies aux sonorités pseudo-vintage (on pense parfois à l’ambiance de Mass Effect). Elle use pleinement ici d’un vocabulaire musical DC initié par Zimmer, Rupert Gregson-Williams et Neely, mais ça reste très lisse. La source music est rigolote.
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Sur l’échelle de la musique kryptonienne où Zimmer est le 0 et Williams le 5, Krypton, avec son tripatouillage électro vaut 1 : à aucun moment on se représente de près ou de loin l’univers de l’homme d’acier, même si on décèle ici ou là un peu plus d’idées que chez Zimmer. Espérons que Toprak fasse preuve de plus d’audace chez Marvel.
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