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Un nouveau Serra n’est jamais pour moi le déclencheur d’une excitation notable, mais je dois avouer que celui-ci m’a agréablement surpris : le thème central, bien bourrin, est assez entrainant, et le reste (dont forcément beaucoup d’action) sonne comme du RCP, mais en mieux orchestré. C’est moi, ou maitre Serra choisit fort bien ses orchestrateurs ?
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A une époque, quoi qu’on pense des scores, Éric Serra avait une autre ambition que d’être la filiale française de RCP. « Je ferais bien un spectacle rock avec des éléphants sur scène »… Le seul éléphant, vingt ans après, c’est celui qui se dandine sur les portées du compositeur dans le magasin de porcelaine de la musique de film.
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Serra se plie à la mode RCP/Brian Tyler, mais n’efface pas totalement son côté candide, d’où une certaine fraîcheur, maladroite mais salutaire. Orchestrations, mélodies et sonorités ne sont pas tout à fait formatées, même s’il s’efforce de rentrer dans le moule. Et le thème principal, étonnement long, s’avère fun et accrocheur. Simple et divertissant.
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Un petit Serra qui ne déroutera personne, mais l’emploi d’un vrai orchestre change un peu la donne. Les pièces d’action sont pas mal fichues et il y a un thème sympa. Bref, c’est bien fait (surement aidé par quelques orchestrateurs, mais qu’importe) et dans le film, ça doit faire le taf.
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