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Un Star Wars par Williams, c’est toujours un évènement, et le résultat est forcément hautement réjouissant, même si ce huitième opus est un peu chiche en nouveaux thèmes. Mais si on ne peut qu’apprécier l’attachement du compositeur à la saga, on ressent aussi sans aucun doute son déficit de motivation face à la médiocrité du film.
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Tout paraît à sa place : leitmotiv (quelques nouveaux), reprises et petites variations, synchronisme, morceaux de bravoure. Williams manie tout cela avec l’adresse qu’on admire tant, et de ce côté le plaisir est réel. Néanmoins la narration générale, elle, déçoit par trop de superficialité et manque d’une dimension dramatique voire tragique.
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A envoyer Star Wars au tapin sur tous les trottoirs, Disney a fini par dissiper la magie. Qu’un Williams en petite forme se contente de capitaliser sur les thèmes de l’épisode précédent, on peut le comprendre, et on se découvre indifférent à l’écoute d’un nouveau Star Wars par son créateur. Quelle tristesse, vraiment.
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« Dites, j’l’aurais pas déjà goûté ce Williams ?
– Si, vous m’en avez pris de l’année d’avant. Y vous en reste ?
– Un peu oui. Du coup j’hésite. »
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Il y avait peu de chance que ça soit mauvais avec John Williams à la barre. Mais sans avoir vu le film, il est difficile d’accrocher aux différents thèmes, tout comme pour l’Episode VII. Mais après, c’est un véritable plaisir coupable, preuve du talent indéniable du monsieur.
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Le maître Jedi reprend directement les éléments thématiques du précédent film et les développe, ainsi que des thèmes de la trilogie originale. Peu de nouveaux thèmes cette fois (celui de Rose) mais toujours la même une fougue narrative et dramatique tourbillonnante. Je n’ai pas résisté et l’album a déjà tourné une trentaine de fois…
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Il y en a qui attendent le dernier Williams/Star Wars comme le Messie. Mais non, pas moi. Je suis un vieux grincheux, c’est d’accord. Maintenant, la musique, elle vaut quoi ? Bien écrit, ça c’est sur. Mais, d’auto-citations en mickey-mousing qui ne va nulle part, j’ai vite été refroidi. Et l’espace, ça peut être glacial…
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