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On sent Russo un peu mal à l’aise quand il enfile le très lourd costume hérité de la franchise, et son thème principal, malin et pas très éloigné de celui de son récent Legion, n’est pourtant qu’à moitié convaincant. Le reste de l’album semble incomplet, et surtout très peu fourni en séquences d’action, mais le travail reste efficace et honnête.
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Discovery est une déception à la hauteur du coup de cœur que fut Legion. On ne trouvera ici que les formules les plus banales de la série TV contemporaine, à mille lieux du climat d’étrangeté et d’émerveillement que tout Star Trek se doit de susciter, et dont Russo avait si formidablement réussi l’évocation dans la série mutante de la Fox.
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« L’est comment vot’ Russo d’l’espace ?
– Pas mal mais moins bon que celui du Minnesota, l’a moins de caractère voyez.
– J’vais goûter avant de me décider alors. »
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Jeff Russo officie depuis presque dix ans dans les séries, et son talent s’étoffe petit à petit. Après le très bon Fargo, il revient avec un Star Trek de très bonne facture. Le contrat aventure spatiale semble rempli et varié.
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Russo écrit ici dans une veine très proche de Brian Tyler (volonté du producteur Alex Kurtzman ?). Le thème principal, simple et peu marquant, fait heureusement l’objet de variations plus engageantes au sein de l’album. Certains ornements électroniques sont ici bienvenus. Divertissant mais on espère plus ambitieux pour la saison suivante.
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Bon, déjà, il y a un vrai orchestre (avec des synthés). Malheureusement, Russo n’en fait rien ou presque. Pourtant, le début de son thème, singeant celui de Courage, est intéressant. Mais après, l’ensemble du score fait pchiiittt… C’est bien fait mais mortellement ennuyeux, bourré de clichés sonores. Déception.
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