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Sixième long-métrage Pixar pour Giacchino, et aussi le moins intéressant : le compositeur y fait feu de tout bois, s’inspirant essentiellement des traditions musicales mexicaines, mais peine à livrer autre chose qu’une illustration efficace mais trop distanciée, et on reste émotionnellement frustré par ce manque d’implication : le film en méritait un peu plus.
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Les chansons in situ font leur office et on décèle bien la sensibilité propre au Giacchino de Pixar au détour d’une mélodie mélancolique. Néanmoins, malgré tout le soin apporté à des orchestrations chamarrées (il a fait appel à Germaine Franco) et quoique très agréable à écouter, le décorum folklorique ne transcende jamais vraiment la narration.
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Coco, c’est quand Disney appelle Giacchino (comme d’habitude), et que lui, forcément, il dit OK. C’est du gentil Giacchino qui se renseigne et fait un truc comme ça, avec les instruments qui vont bien. C’est comme quand on apprécie sa petite fougue tout en regrettant celle d’avant.
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Disney refait le coup de séparer chansons et score, rendant les premières répétitives. Giacchino profite du sujet pour tisser une partition aux couleurs mexicaines avec guitares, trompettes et percussions enlevées. Mais c’est bel et bien dans les moments les plus dépouillés, dénués, que l’émotion vibre au plus fort, d’un simple souffle de flûte.
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