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Cher Bear, on savait déjà que tu maîtrises assurément les codes de la musique horrifique, et que les crescendo à suspense n’ont aucun secret pour toi. Mais tu t’es rarement aventuré à ce point dans une intensité orchestrale pleine de furie qui te va à ravir. Et ce ne sont pas les clins d’oeil avisés au Predator 2 de Silvestri qui me feront changer d’avis !
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Young n’est pas si loin dans ces manipulations et bizarreries sonores et vocales (il a enregistré sa fille de 3 ans) que proposent McCreary au gré de sa propre inspiration électro-orchestrale. Dire que tout cela est follement original serait exagéré, mais le score est plutôt malin et l’action entreprenante, ce qui n’est déjà pas mal.
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Variant son registre, McCreary livre un score sans prétention, tantôt ironique, tantôt premier degré. Simple, efficace et relativement anecdotique.
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McCreary s’amuse en partant d’un petit motif simple invitant à plonger dans le mystère. Il nous balade ensuite entre espièglerie, manipulations d’échantillons vocaux, pulsations électroniques et attaques orchestrales survoltées qui rappellent Scream ou Urban Legend, voire des pointes outrancières virant vers Kamen. J’ai adoré !
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Un thème de six notes,voilà tout ce qu’il faut pour animer cette partition orchestrale d’une remarquable manière. La victime du film est condamnée à revivre jour après jour sa mort brutale par un assassin portant un masque de bébé, et Bear McCreary s’amuse avec ce concept en incorporant le babil de sa propre enfant. McCreary rules !
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