|
Avec le recul, il est amusant de se dire que c’est avec ce score qu’à débuté l’une des collaborations les plus fructueuses de ces 30 dernières années : tout ici est marqué par son époque, ultra-daté même, et seuls les fans les plus téméraires de Silvestri pourront écouter cet album de bout en bout sans sourciller. Nostalgie, quand tu nous tiens !
|
|
Synthés, boîtes à rythmes, guitares électriques et sax : une pure esthétique estampillée 80’s, carrément cheap par moment et même mâtinée à l’occasion d’un peu d’exotisme lui-même très bon marché, mais également volontiers entreprenante et exhalant des parfums aventureux et un certain charme qui ne laissera pas indifférent les nostalgiques…
|
|
Dans la veine des blockbusters 80’s illustrés par Horner, Silvestri fait chatoyer le synthé avec un entrain d’Indiana Jones de bac à sable. Evidemment c’est très bien écrit, bien sûr, ça a vieilli, de toute façon ça s’adresse d’abord aux fans des années 80, dont le jugement critique est inversement proportionnel à la nostalgie.
|
|
Ce score est un de mes premiers émois de béophile : j’ai longtemps fredonné le thème en faisant faire des courses-poursuites à mes jouets. Il représente le véritable début de la carrière de Silvestri au cinéma. On y trouve toutes ses facettes les plus connues, largement hérités de la pop. Mais les allergiques aux synthés 80’s grinceront des dents.
|
|
Alors, bien sûr, c’est très daté, mais c’est aussi une musique un peu culte. Silvestri fait doucement glisser sa musique de la pop sucrée eighties (percussions synthétiques, saxophone, claviers…) vers une approche plus orchestrale au fur et à mesure de l’avancée du récit de cette superbe comédie. Rigolo et sérieux en même temps.
|