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Entre deux blockbusters, Giacchino fait une pause en mode intimiste. Débutant par des accents champêtres, la partition dérive ensuite vers le drame et le thriller, et il faut avouer que l’ensemble est plutôt réussi. Mais on regrettera tout de même qu’hormis le très joli thème central, tout cela ne sonne pas très impliqué et manque un peu de personnalité.
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Un Giacchino plus intimiste que ces derniers temps, mélodramatique mais tout en retenue car recentré sur une certaine simplicité émotionnelle. Le compositeur semble bel et bien avoir pris le projet à cœur et rappelle ici qu’il a un jour aussi été l’auteur des musiques de la série Lost. Une piqûre de rappel qui n’est franchement pas pour déplaire.
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Giacchino honore une telle quantité de commandes, dans des registres tellement différents, qu’il lui est devenu presque impossible de se prendre les pieds dans le tapis, mais aussi de vagabonder hors de ses propres recettes. Ici, ce sont celles, charmantes, de Up ou Inside Out, revisitées sous une couleur un peu folk.
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J’aime cette veine intimiste et nostalgique chez Giacchino. Alors oui, le score est un poil répétitif et manque tout de même de relief, mais il s’en dégage une certaine candeur qui ne peut pas faire de mal.
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Autour d’un thème agréablement innocent, aux accents parfois légèrement folk, gravitent des éléments inquiétants. On retrouve une écriture lancinante, mélancolique ou tendue, proche de Lost, s’appuyant souvent sur des solistes (violoncelle, piano). Grâce aux multiples thèmes et motifs, la narration maintient l’émotion jusqu’à sa conclusion.
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