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Après The Man From U.N.C.L.E., Pemberton poursuit son exploration colorée des sonorités pop 60’s à grand renfort de basse électrique, flûtes et percussions, et contrebalance le swing qui en découle avec des pièces plus traditionnelles et intimistes pour cordes et guitare folk. Ce Gold est un mauvais garçon bien élevé, en quelque sorte.
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Pemberton s’amuse avec tout un tas de sonorités de cloches (dont celle de Wall Street) et retrouve volontiers entre deux séquences plus ou moins teintées d’exotisme, et dans un mouvement général à la fois moderne et délicieusement rétro, un peu du dynamisme funky et réjouissant de The Man from U.N.C.L.E. On suit le compositeur avec plaisir.
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Un poil long, mais super intéressant dans son ensemble, le score de Pemberton crée un décor sonore puissant et intelligent, utilisant les sonorités d’Amérique du Sud sans jamais ressembler à une pub pour Easy Jet. On se laisse vite prendre au jeu et on passe un très bon moment en sa compagnie.
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Pemberton continue son petit bonhomme de chemin et livre une nouvelle fois une partition riche en rythmes accrocheurs, en mélodies nonchalantes prenantes et en sonorités fouillées. Le récit dramatique est peut-être toujours un peu léger, mais bon sang, qu’est-ce que ces ritournelles et ces sons restent en tête !
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Les orchestrations de Pemberton font souvent mouche dans ce score mâtiné de funk et de groove, avec des cordes luxuriantes. C’est aussi une partition très rythmique qui sait se faire minimaliste quand il le faut. Très sympa.
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