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Le compositeur ne sait visiblement pas faire autre chose que ce qu’il nous avait proposé dans Macbeth. Il y a bien quelques idées éparses, mais la monotonie de l’ensemble ne permet pas vraiment de les mettre en valeur, et l’ennui gagne même l’auditeur le mieux disposé vis-à-vis des percussions assourdissantes et des effets de dissonance faciles.
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L’âpreté de l’approche, celle qui convenait bien à Macbeth, se révèle non seulement sans grande pertinence mais aussi fade malgré des accents vaguement orientalisant, sans relief en dépit de l’omniprésence de percussions vite abrutissantes. En un sens, le réalisateur paye sa fidélité à un frère dont les horizons musicaux semblent pour le moins limités.
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Ça partait super bien avec la piste d’intro de l’album et quelques autres passages d’action bien foutus avec percus et cordes détunées. Et puis pouf, comme ça, on se retrouve dans une warp zone dans laquelle le temps semble s’allonger, et on s’ennuie violemment. Veux pu y aller maman !
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On sent une volonté d’imprimer une ambiance, une identité musicale unique au film. Mais à l’écoute de ce travail sans beaucoup d’âme et pas vraiment original, on subit parfois un certain ennui et la frustration d’une attente suscitée mais insatisfaite.
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Ah ! Il y a une impression de gâchis. Kurzel semble s’être démené pour proposer des éléments sonores qui sortent un peu de l’ordinaire, avec une armada de percussions acoustiques (travaillées) et de cordes (orientalisantes), se focalisant plus sur la fascination fantastique que sur l’action. Mais on a l’impression d’écouter un énième clone de Bourne…
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De loooooongues notes de cordes qui montent crescendo, un attirail de percussions, de l’électro. Dans le film, ça doit faire son job, mais Jed Kurzel se perd souvent dans du sound design ultra-générique et hyper-saoulant. Pas folichonne en dehors des images, la musique ne parvient presque jamais à retenir l’attention.
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