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Pas embarrassé par l’héritage musical de la franchise, JNH l’expédie en trente secondes pour développer plutôt sa propre vision de l’univers de J.K. Rowling. Et comme il fait bien! Son score scintille et virevolte de bout en bout avec une assurance sincère qui n’empêche jamais l’émerveillement et la magie de jaillir à chaque instant. Vivement la suite !
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Beau recueil d’illustration musicale pour chœur et orchestre : JNH sait s’y montrer flamboyant quand il le faut, mais sans grandiloquence gratuite, et multiplie les accroches thématiques et émotionnelles. Passage de témoin en douceur donc et, malgré les allusions williamsiennes, il impose avec la manière sa propre magie, luxueuse elle aussi.
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Après un petit rappel du thème de Williams, pouf, JNH se lance dans l’aventure comme un fou furieux. Et même si quelques réflexes d’écriture maladroits et contemporains montrent le bout de leur nez, la magie et l’émerveillement sont là, bluffants d’efficacité. M’enfin, attention à pas vouloir vous mettre à voler, c’est de la fiction tout ça hein…
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La meilleure B.O. de 2016. JNH réussit son incursion dans l’univers crée par J.K. Rowling. Il ne singe pas John Williams, conserve ce qu’il faut de la magie qui a fait le succès de son Maleficent et y apporte même la touche jazzy incontournable du New York des années 20. Ne vous limitez pas à l’édition simple, ce serait dommage.
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Cela fait plaisir de voir régulièrement JNH revenir sur ce genre de productions. Cela lui va bien et ici, il capture l’univers de J.K. Rowling avec l’aplomb et la grâce qu’on lui connaît. Alors même si l’on regrette quelques ventres mous, la partition enchante dans son ensemble.
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La musique a, surtout au début, une étrange esthétique anonyme, avec percus synthétique et arrangements transparents. Toutefois, la charpente thématique, trait d’union avec la première saga, se révèle foisonnante, séduisante et hautement gratifiante au fil des écoutes. JNH semble rendre hommage à la fois à Williams et à Horner.
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JNH a déjà démontré combien il était à l’aise dans le merveilleux et ce Fantastic Beasts ne fait pas exception. Le compositeur a peaufiné ses mélodies et ses orchestrations (délicieux ragtime, utilisation toute en légèreté des chœurs) et l’auditeur est séduit par tant de tact et de talent. Privilégiez la version Deluxe, qui vaut vraiment le coup !
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