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Fiorenzo Carpi n’est déjà pas ce qu’on appelle un ténor, mais ce score-là ne siège pas non plus au sommet de sa filmo : au-delà d’un thème sympa mais oubliable, il ne reste qu’un enchainement de tango, valse, polka, mazurka et pop italienne franchement pénible à écouter. J’ai beau chercher, je ne vois aucune bonne raison de sortir ça aujourd’hui.
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Un thème principal plusieurs fois décliné, à la fois irréel et gentiment oppressant sans avoir l’air d’y toucher. Le reste consiste surtout en d’impeccables musiques de source qui trouvent bien sûr leur pertinence à l’écran, mais beaucoup moins à l’écoute isolée.
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Les trois versions du thème principal, Il Gabbiano, sont ce qu’il y a de plus intéressant dans l’album. Le reste, entre polka, pop et disco ultra daté est vite plus agaçant qu’autre chose. M’enfin c’est uniquement pour les fans de Fiorenzo Carpi ou les collectionneurs du genre « attrapez-les tous ».
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Si la petite portion dramatique de l’album est efficace et typique de son époque (cordes tendues, piano, guitares électriques), la majeure partie est une collection de vignettes musicales très variées, souvent rigolotes, sarcastiques parfois, toujours impeccablement réalisées. Ce collage pourra paraître abscons à ceux qui ne connaissent pas le film.
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Cordes chaleureuses, guitare (parfois hawaïenne !), bandonéon (pour le tango, c’est parfait), clarinette… Bref, une orchestration originale qui nous vient de ce compositeur transalpin qui a écrit ici une musique, certes un peu datée, mais variée et sporadiquement réjouissante.
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