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On pouvait sans inquiétude compter sur Coulais pour nous faire voyager, et c’est exactement ce qu’il nous offre : une ballade douce-amère qui diffuse juste ce qu’il faut de nostalgie, un voyage dans le temps qui rivalise à chaque piste d’élégance et d’à-propos tout en conservant une indispensable patine typiquement française. Un régal !
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Coulais conçoit avec finesse un accompagnement véhiculant un genre de « joyeuse nostalgie » qui nous paraît presque familière sans qu’on sache trop pourquoi : les valses élégantes comme émanant d’un temps passé ? Les mélodies joliment rêveuses ? Les alliances délicieuses des timbres ?
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Ce disque nous offre une ballade douce et intrigante dans un genre peu représenté de nos jours (hors influence de l’école hollywoodienne) : la musique de film française. Et ouais mon pote, ça existe aussi. Certes, ce n’est pas fortement indispensable, mais c’est totalement rafraîchissant !
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Un vrai petit bonheur musical : les orchestrations délicates, ludiques et vibrantes dégagent des parfums évocateurs subtils. La prise de son permet de saisir toutes les nuances de l’interprétation. Même sans les images, des souvenirs, des bruits, des voix, vous viendront à l’esprit. Chic, exquis, simple et sincère à la fois.
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Valse intemporelle, saxophone langoureux, harpe aux notes tourbillonnantes et légères, hautbois et flute enchanteurs, Coulais tisse pour ce documentaire une partition soignée où les instruments solistes sont mis à l’honneur. L’amour du travail bien fait transpire à chaque mesure. L’album se clôt sur une piste de 10 minutes absolument remarquable.
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