|
L’album démarre en trombe avec une ouverture vigoureuse, mais Barton tombe vite dans la facilité d’effets RCP qui ne font pas longtemps illusion. Cela dit, il est aussi facile de comprendre qu’il ne se donne pas plus de mal : si c’est comme dans le premier opus, la musique est tellement enterrée en arrière-plan du jeu qu’on ne la remarque jamais.
|
|
Entre plages d’ambient, longues et lentes mélodies appuyées et pièces d’action (peut-être l’aspect le plus réussi), cette musique électro-orchestrale sans trop de subtilité ne donne guère plus que ce qu’on en attendait à l’avance, compte tenu là encore du genre de jeu. La routine, bien vite oubliée.
|
|
Si je m’attendais à ça ! Outre un thème ample, pompeux mais évocateur, Barton s’éclate avec les timbres de son orchestre (ces cuivres ! ces cordes ! l’ombre de Don Davis ?) pour peindre de longs tableaux progressifs, aussi fascinants qu’oppressants. Certes, il y a du tartare RCP au menu, mais l’ensemble envoie du steak vitrifié au plasma !
|
|
Une fois les deux premiers morceaux (prometteurs) passés, c’est un peu la soupe à la grimace, avec de (trop) longues plages atmosphériques d’où émergent parfois des cordes tourmentées. Faire une musique de jeu vidéo (qui plus est, futuriste) n’est pas une mince affaire. Barton le démontre un peu à ses dépens, hélas…
|