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Chichement interprété par le piano, une petite section de cordes, la flûte ou encore la harpe, le thème principal omniprésent diffuse presque continuellement tristesse et morosité sans jamais se départir d’une certaine beauté aride. L’album ne proposant pas grand-chose d’autre, on reste tout de même un peu sur sa faim.
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S’il est toujours louable que les émotions ne soient pas outrageusement appuyées en pareil cas, le lyrisme discret que le compositeur anglais apporte au film de Nicole Garcia semble exécuté sans passion aucune et s’avère du coup ici sacrément morne et terne, autant que l’emploi des arpèges est un peu facile et lassant. Dommage.
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Score douloureux s’il en est, heureusement assez court, ce qui est une qualité en ce cas : c’est malheureux à dire mais au-delà du talent de Pemberton, dont on connaît les multiples talents, la dépression ambiante n’a d’égal que son caractère éphémère.
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Très touchante partition pour un ensemble instrumental intime, le violoncelle dominant l’ensemble. Le ton dramatique affecté est souvent déchirant mais n’offre toutefois que peu de variété. La variation lumineuse finale du thème apparaît comme libératrice. Pemberton se montre encore une fois versatile et plein de ressources. Qu’il continue ainsi.
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Les cordes légères et mystérieuses de Pemberton, accompagnées d’un piano et d’une harpe tour à tour hésitants et affirmés, font merveille dans ce drame de Nicole Garcia. L’ensemble est d’une grande sobriété, pour ne pas dire d’une certaine gravité, mais le compositeur a le talent d’injecter sporadiquement de l’émotion. Une belle partition.
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