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Le duo évite d’émuler le style d’Elfman pour ne pas avoir à se confronter à son ombre écrasante, et c’est tant mieux. Mais leur partition, efficace mais un peu facile, ne dépasse le stade du fonctionnel que pour quelques pistes, et manque souvent de personnalité. Bref, un cas typique de verre à moitié vide, ou à moitié plein… Reviens, Danny !
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Ne pas chercher à « faire » du Elfman tout en évitant la rupture complète : exercice délicat où la meilleure idée réside peut-être dans le recours à des effets synthétiques ou instrumentaux assez réussis injectant un peu de magie dans une écriture orchestrale assez classique par ailleurs. Pour autant le résultat manque d’une vraie consistance.
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Mince, y a un truc qui cloche : ça devrait me plaire normalement. Il y a des thèmes exploités à foison, des petites idées sonores qui donnent un petit cachet particulier (flûtes, électronique…). Mais il manque quelque chose. C’est sage. C’est lisse. Un côté Desplat/JNH sans leur griffe… Ah ! J’ai trouvé ! Il manque Danny, le rouquin fou.
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Un nouveau Burton sans Elfman, quelque part, c’est dommage. Mais force est de constater que Higham et Margeson s’en sortent plutôt bien. La musique, mystérieuse, est largement orchestrale avec un thème qui se développe sur fond d’un rythme d’horloge bien vu, les boucles temporelles faisant partie intégrante du film.
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