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Une musique de comédie romantique douce-amère traitée avec délicatesse et à propos qui m’a souvent fait penser au 37°2 le Matin de Yared. Mais on est en droit de préférer les expérimentations de Baños pour les films de Fede Alvarez (Evil Dead et Don’t Breathe) plutôt que cette bluette jolie mais passe-partout et bien vite oubliée.
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Ambiance feutrée, intime, pour cordes, piano, guitares et bandonéon : sans être exceptionnelle dans son genre, cette jolie partition romantique sans effusion inutile nous permet de retrouver un Roque Baños inspiré et volontiers enclin à la tendresse.
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Même si on ne peut lui enlever son talent « technique » de compositeur sur cette galette, c’est bien tout ce qu’il y aura à en retenir, tellement l’album est constitué d’une soupette un peu claire, efficace dans le film sans aucun doute, mais très ennuyeuse à l’écoute. Bref, je suis déçu.
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Si la première piste du score est très agréable, un thème simple mêlant cordes, harpe, bandonéon, guitare et basse électriques et piano, les déclinaisons qui suivront ne passionnent guère, restant trop sur la même tonalité cotonneuse. Une torpeur s’installe et on n’est pas loin de s’ennuyer… Dommage car le savoir-faire du compositeur est là.
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Trente-cinq minutes écrites par Roque Baños dans une veine intimiste et thématique, pour les fans du compositeur ibérique, ça se prend et ce n’est pas désagréable. Mais attention, j’ai bien dit pour les fans ; les autres trouveront ce mélange de cordes, harpe, guitare, bandonéon et piano un peu vain.
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