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Trapanese n’est pas divergent pour deux sous, et se contente ici de continuer à empiler ses ostinati sur des nappes d’électro tout droit sorties d’Oblivion, l’apport inspiré d’Anthony Gonzalez en moins. Mais l’album est bien produit et s’écoute cependant sans faire grincer des dents, et ça, c’est déjà mieux que bien d’autres dans le même style !  |
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Moins insipide que l’effort précédent, certes, mais la palette électro-orchestrale de Trapanese n’évoluant pas ou si peu quel que soit le projet sur lequel il travaille, on s’ennuie à force d’anticiper chaque effet, chaque progression. Sans compter que le boum-boum finit toujours par l’emporter dès que cela s’agite un peu…  |
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Ce n’est pas inécoutable, mais tellement passe-partout qu’on s’y ennuie ferme. C’est simple, j’aurais perdu moins de temps à dépecer une peluche de diplodocus nain pour en faire des moufles.  |
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Avez-vous écouté les précédents scores de Trapanese ? Si oui, vous n’avez donc pas besoin de lire ceci pour vous apercevoir de l’arnaque, car rien ne ressemble plus à un Trapanese qu’un autre Trapanese.  |
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On ne peut pas reprocher à Trapanese ne manquer de cohérence : ici tout est basé sur l’ostinato/thème principal, « variation » supplémentaire sur le style qu’il a adopté depuis Tron: Legacy, mêlant écriture RCP et minimalisme électro-orchestral. Le score, totalement lisse, est dépourvu de surprises. Efficace, mais si vide et froid…  |