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Total Recall constituait pour Goldsmith un tournant majeur : ses séquences d’action frénétiques et rageuses définiront l’écriture du compositeur pour la dernière partie de sa carrière. Quartet nous propose ici une réédition étendue pas forcément nécessaire d’un score tout à fait indispensable. Mais vous êtes fan, vous savez que vous allez craquer…  |
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Des martèlements initiaux en forme de clin d’œil à Conan The Barbarian à la résurgence finale (et ambiguë) du motif onirique, ce véritable ballet de science-fiction, complexe et violent, où le rythme est roi, est un jalon de la carrière de Goldsmith. Ici encore néanmoins, la présentation comblera d’abord et avant tout les purs complétistes.  |
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Total masterpiece. Album nickel. Achetez-le. C’est maigre, me diront certains. Mais en même temps, là, on parle de Total Recall, donc chut.  |
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N’en jetez plus ! Je ne sais pas vous, mais l’édition Varèse me va très bien. Quartet s’adresse avant tout aux amateurs qui découvriront ce chef d’œuvre.  |
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On se rappelle souvent de Total Recall pour son thème martial proche d’un Conan ou pour ses morceaux d’actions comme on n’en fait plus. Mais au milieu de toute cette testostérone de génie, il y a aussi un putain de thème lyrique et évocateur pour la planète Mars et ses personnages. Bref, tout ça pour dire que ça dépote.  |
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L’ultime béhémoth symphonique de son auteur. C’est au cœur d’une tornade apocalyptique d’idées, de motifs et de couleurs, orchestrales et électroniques, que nous jette Jerry sans ménagement. On en sort exténué. Cette édition « définitive » propose un son revu et toutes les très kitsch et amusantes musiques diégétiques.  |