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Après son très radical début hollywoodien avec Evil Dead, Baños a finalement succombé aux sirènes du scoring moderne. En résulte une musique qui fait sans cesse le grand écart entre les diktats de l’industrie et une approche plus classique, et aussi plus sincère. Et puisqu’il met beaucoup de coeur à l’ouvrage, sa partition s’écoute sans déplaisir.  |
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Un sens de l’aventure charpenté où le plus intéressant tient en un énorme travail sonore (cloches, flûtes, didgeridoo, éléments du navire utilisés comme percussions). Dommage que l’écriture mélodique assortie des sempiternels ostinati de cordes et saillies de cuivres sacrifie autant aux simples (et impersonnelles) modes actuelles.  |
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Si vous saviez comme je suis déçu… Je ne reconnais pas Baños, j’ai juste l’impression d’entendre la même soupe que n’importe quel autre compositeur RC pourrait balancer (les bidules dégueux en moins, faut pas déconner). Très générique…. Pas mauvais non, passe partout, sans âme….. Je vais pleurer.  |
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J’apprécie la volonté de Baños de ne pas y aller par quatre chemins : il fait du beau, il fait de l’action, ce n’est pas compliqué, les recettes sont connues mais voilà, ça sent l’aventure, la houle et l’écume.  |
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Dommage de voir un excellent compositeur céder au manichéisme musical du Hollywood actuel. In The Heart Of The Sea ne possède ni la force, ni la subtilité et encore moins la folie qui pouvait parcourir ses musiques espagnoles.  |
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Rhâââ ! Baños me fait le même coup que Hancock, ma parole ! La partition souffle des embruns enivrants par à-coups, plombée dans de trop nombreux moments par l’adhésion totale au style Remote Control. Le compositeur n’est pas un manche et c’est bellement ouvragé, mais…  |