Si on regrette en premier lieu que le compositeur ait troqué sa sensibilité latine pour une efficacité froide et immédiate, on découvre au cours de l’écoute qu’il gardait ses cartouches pour mieux en user dans un final épatant.
Nouveau remake pour Baños qui respecte la clause suspense de son contrat tout à fait proprement, mais sans jamais forcer son talent ni même exprimer sa personnalité musicale plus que nécessaire. On reste sur sa faim.
Une musique kaléidoscopique retorse, sans mélodies tape-à-l’œil, aux sonorités recherchées et aux climats changeants, jusqu’à ce que le mélodrame reprenne ses droits dans le final grandiloquent. Un voyage musical très prenant.
Roque, si c’est pour faire des musiques aussi bien qu’Evil Dead, pars aux USA si ça te chante. Mais si c’est pour nous pondre ça, reste donc en Espagne et éclate-toi sur les films d’Alex de la Iglesia, qui sont bien tristes sans ta compagnie.