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À chaque nouveau Doyle, on ne peut s’empêcher d’espérer qu’il va enfin sortir de la torpeur qui l’affecte depuis quelques années dès lors qu’il compose pour un blockbuster. En vain, hélas, et surtout pas avec ce morne score pour thriller bas du front. |
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Qu’il est triste de retrouver une fois de plus Doyle pour un engagement a minima dans ce langage impersonnel qui convient si peu à sa générosité et son éloquence naturelles. Reste un très beau segment choral, d’ailleurs à peine entendu dans le film. |
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Quand Doyle imite JNH qui imite Powell… À part une piste où l’on reconnaît la classe de l’auteur d’Henry V, il n’y a rien à garder. Mais il fait quoi, le couple Doyle-Branagh, là ? J’espère qu’ils cachetonnent pour financer l’adaptation d’un nouveau Shakespeare ! |
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Dans la catégorie « très grosse loose du mois », on appelle le petit Patrick qui a composé un mauvais ersatz de musique Remote Control sans âme pour son copain Kenneth. Qui c’est qui va se faire rouspéter par ses parents pour la sale note qu’il se paye ? |
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La nouvelle recrue des forces de l’ombre, c’est bien sûr ce pauvre Doyle, qui suit son Petit Guide Illustré de Remote Control chapitre par chapitre. Mission accomplie, en un sens : ce Jack Ryan est facultatif et parfaitement chiant. |
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Un quart de siècle sépare ce score de celui de Dead Again. Force est de constater qu’on peine à reconnaître la patte du compositeur, qui a dû livrer ici un canevas rythmique simpliste, sans aucune personnalité. |