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La créativité de Doyle a toujours été stimulée par ses collaborations avec Kenneth Branagh, qu’il s’agisse d’adaptations de Shakespeare ou, comme ici, d’une intrigue criminelle. Le mystère sourd donc avec élégance de chaque note dans une partition subtile et prenante, ciselée avec un goût impeccable par le compositeur écossais.
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Le mystère est cosy, les lignes mélodiques élégantes, portées par des cordes rondes et profondes, jusqu’à un adagio final tout ce qu’il y a d’émouvant. Patrick Doyle nous installe à bord de son Orient Express avec la classe qu’on lui connaît, ne rechignant pas, comme à son habitude, à exprimer des émotions directes avec simplicité et sincérité.
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Murder On The Orient Express, ce n’est pas un retour flamboyant de Doyle dans la filmographie de Branagh, c’est autre chose. C’est une démarche proche du récit, avec des nuances. Ce n’est pas triomphal, c’est plutôt mélancolique. C’est d’une certaine classe, et d’une classe certaine.
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Ne cherchez pas ici le Doyle faste et pompier : il a opté pour une partition orchestrale légère et limpide, à l’enregistrement soyeux. Le thème principal ample et gracieux est une belle réussite, mais l’ensemble des thèmes joue un rôle moteur. Mystère, élégance, secret… Les pistes finales, mettant le piano à l’honneur, sont exquises.
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